mardi 1 novembre 2016

La légende de Jacques Berque

                         La légende de Jacques Berque

J’ai commencé à consulter l’œuvre de Cheihk Jacques Berque très tôt ; à l’âge de vingt six ans quand j’ai terminé mes études en sciences politiques (licence en juin 1980) .
J’ai acheté chez la librairie Chatr les structures sociales du Haut Atlas ; paru en second édition. je m’intéresse à la sociologie à cette époque (j’ai lu Paul Pascon ; mohamed Naji ; Tozy ; Khatibi ,Gelner ;etc)
Malheureusement mes fonctions de cadre administratif et financier ; auprès du ministère de l’éducation nationale  à Rabat : puis à l’université Cadi ayyad de Marrakech, ne m’ont pas permis de poursuivre mes études de 3 cycle que J’avais commencé à Casablanca.
La décennie  1980- 1990 a été consacrée essentiellement au travail administratif.
Au début des années 1990.le ministère de l’éducation m’a chargé d’assurer le contrôle de la gestion comptable de la nouvelle cite universitaire d’Agadir ! Ce qui m’a obligé de faire la navette deux fois par mois ; et par conséquent de traverser le Haut Atlas en passant par Imin Tanout.
J’ai acheté  des livres de Jacques Berque à savoir L’intérieur du Maghreb ; le Maghreb entre deux guerres ; Al Youssi . ; Traduction du Coran ; Al Aguani : musique sur le fleuve ; les Moaallakat : poésie jahilite etc.
De passage à Imin tanout ;je ne rate pas l’occasion de rencontrer des vieux gens du pays pour les interroger sur les souvenir laissés par le Hakim Jacques Berque ; durant son séjour chez les Seksawa.
Maintenant je veux faire un tableau comparatif ; entre votre version de la legende jakbirk et la mienne :
1-   il; enlevait sa casquette en signe de respect ; chaque fois qu’il passait à coté de Lalla Aziza.

Oui ; remarque juste. Il a même offert une belle horloge à la sainte (Tagourramtr) lors de la naissance de ces deux jumeaux.
2-il s’arrêtait souvent devant la mosquée ; et donnait un peut d’argent pour les Toulbas.
Oui on m’a dit qu’il récitait même  certain passages du Coran avec les Toulbas. En Amazigh pour reprend leurs mots : (Da  yasn It3awan Ligh Da krran Loukran.)
Il parait que La fameuse traduction du Coran avait déjà préoccupé Le professeur avant les années 1990,
3-il avait donné six mètre de tissu pour chaque danseur.
Oui on m’a dit qu’il encourage la culture
locale, les Ahwachs ;Mousems etc.
4- les Ait mhand vous disent que jakbirk était juste.
Bien sur ; moi aussi on m’a dit en Amazigh : Imin Tanout Ag  Ila Lah’kam : c'est-à-dire qu’à Imin tanout était seul Lieu  ou en pratiquait la justice.
5- Jacques Berque aime s’assoir sous un grand noyer au trou jumeaux ; la il écoute les anciens( Imgharens en Amazigh).
Oui ; lui-même dans les Structures sociales en 1955 ; il avait dit ça : le meilleur de  provende je le recueillais presque au hasard à la faveur des tournées dans la montagne.
C’était quelques remarques exprimées dans  un langage simple ; même si l’étude de l’œuvres de jacques Berque reste à faire  sans ignorer certains essais comme celui de Mohammed Bougali ; Claude Lefebure ;jocelyne Dakhlia et autres.
En conclusion ; je peux dire que le vrai tombeau de Jacques Berque se trouve peut être ici chez les Seksawa. C’est pour cela que les associations locales et certains Penseurs qui viennent de l’étranger pour assister aux Mousems ; célébrant la mémoire  vivace de Jacques Berque.


Brahim Abdelwahed ; chercheur.

Marrakech le11-09-2014

Remarque : Ce papier a été transmis à Mr Augustin Berque suite à la publication de son article la légende de Jak birk ; Revue Awal.


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La légende de Jacques Berque

                         La légende de Jacques Berque

J’ai commencé à consulter l’œuvre de Cheihk Jacques Berque très tôt ; à l’âge de vingt six ans quand j’ai terminé mes études en sciences politiques (licence en juin 1980) .
J’ai acheté chez la librairie Chatr les structures sociales du Haut Atlas ; paru en second édition. je m’intéresse à la sociologie à cette époque (j’ai lu Paul Pascon ; mohamed Naji ; Tozy ; Khatibi ,Gelner ;etc)
Malheureusement mes fonctions de cadre administratif et financier ; auprès du ministère de l’éducation nationale  à Rabat : puis à l’université Cadi ayyad de Marrakech, ne m’ont pas permis de poursuivre mes études de 3 cycle que J’avais commencé à Casablanca.
La décennie  1980- 1990 a été consacrée essentiellement au travail administratif.
Au début des années 1990.le ministère de l’éducation m’a chargé d’assurer le contrôle de la gestion comptable de la nouvelle cite universitaire d’Agadir ! Ce qui m’a obligé de faire la navette deux fois par mois ; et par conséquent de traverser le Haut Atlas en passant par Imin Tanout.
J’ai acheté  des livres de Jacques Berque à savoir L’intérieur du Maghreb ; le Maghreb entre deux guerres ; Al Youssi . ; Traduction du Coran ; Al Aguani : musique sur le fleuve ; les Moaallakat : poésie jahilite etc.
De passage à Imin tanout ;je ne rate pas l’occasion de rencontrer des vieux gens du pays pour les interroger sur les souvenir laissés par le Hakim Jacques Berque ; durant son séjour chez les Seksawa.
Maintenant je veux faire un tableau comparatif ; entre votre version de la legende jakbirk et la mienne :
1-   il; enlevait sa casquette en signe de respect ; chaque fois qu’il passait à coté de Lalla Aziza.

Oui ; remarque juste. Il a même offert une belle horloge à la sainte (Tagourramtr) lors de la naissance de ces deux jumeaux.
2-il s’arrêtait souvent devant la mosquée ; et donnait un peut d’argent pour les Toulbas.
Oui on m’a dit qu’il récitait même  certain passages du Coran avec les Toulbas. En Amazigh pour reprend leurs mots : (Da  yasn It3awan Ligh Da krran Loukran.)
Il parait que La fameuse traduction du Coran avait déjà préoccupé Le professeur avant les années 1990,
3-il avait donné six mètre de tissu pour chaque danseur.
Oui on m’a dit qu’il encourage la culture
locale, les Ahwachs ;Mousems etc.
4- les Ait mhand vous disent que jakbirk était juste.
Bien sur ; moi aussi on m’a dit en Amazigh : Imin Tanout Ag  Ila Lah’kam : c'est-à-dire qu’à Imin tanout était seul Lieu  ou en pratiquait la justice.
5- Jacques Berque aime s’assoir sous un grand noyer au trou jumeaux ; la il écoute les anciens( Imgharens en Amazigh).
Oui ; lui-même dans les Structures sociales en 1955 ; il avait dit ça : le meilleur de  provende je le recueillais presque au hasard à la faveur des tournées dans la montagne.
C’était quelques remarques exprimées dans  un langage simple ; même si l’étude de l’œuvres de jacques Berque reste à faire  sans ignorer certains essais comme celui de Mohammed Bougali ; Claude Lefebure ;jocelyne Dakhlia et autres.
En conclusion ; je peux dire que le vrai tombeau de Jacques Berque se trouve peut être ici chez les Seksawa. C’est pour cela que les associations locales et certains Penseurs qui viennent de l’étranger pour assister aux Mousems ; célébrant la mémoire  vivace de Jacques Berque.


Brahim Abdelwahed ; chercheur.

Marrakech le11-09-2014

Remarque : Ce papier a été transmis à Mr Augustin Berque suite à la publication de son article la légende de Jak birk ; Revue Awal.


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La légende de Jacques Berque.

                         La légende de Jacques Berque

J’ai commencé à consulter l’œuvre de Cheihk Jacques Berque très tôt ; à l’âge de vingt six ans quand j’ai terminé mes études en sciences politiques (licence en juin 1980) .
J’ai acheté chez la librairie Chatr les structures sociales du Haut Atlas ; paru en second édition. je m’intéresse à la sociologie à cette époque (j’ai lu Paul Pascon ; mohamed Naji ; Tozy ; Khatibi ,Gelner ;etc)
Malheureusement mes fonctions de cadre administratif et financier ; auprès du ministère de l’éducation nationale  à Rabat : puis à l’université Cadi ayyad de Marrakech, ne m’ont pas permis de poursuivre mes études de 3 cycle que J’avais commencé à Casablanca.
La décennie  1980- 1990 a été consacrée essentiellement au travail administratif.
Au début des années 1990.le ministère de l’éducation m’a chargé d’assurer le contrôle de la gestion comptable de la nouvelle cite universitaire d’Agadir ! Ce qui m’a obligé de faire la navette deux fois par mois ; et par conséquent de traverser le Haut Atlas en passant par Imin Tanout.
J’ai acheté  des livres de Jacques Berque à savoir L’intérieur du Maghreb ; le Maghreb entre deux guerres ; Al Youssi . ; Traduction du Coran ; Al Aguani : musique sur le fleuve ; les Moaallakat : poésie jahilite etc.
De passage à Imin tanout ;je ne rate pas l’occasion de rencontrer des vieux gens du pays pour les interroger sur les souvenir laissés par le Hakim Jacques Berque ; durant son séjour chez les Seksawa.
Maintenant je veux faire un tableau comparatif ; entre votre version de la legende jakbirk et la mienne :
1-   il; enlevait sa casquette en signe de respect ; chaque fois qu’il passait à coté de Lalla Aziza.

Oui ; remarque juste. Il a même offert une belle horloge à la sainte (Tagourramtr) lors de la naissance de ces deux jumeaux.
2-il s’arrêtait souvent devant la mosquée ; et donnait un peut d’argent pour les Toulbas.
Oui on m’a dit qu’il récitait même  certain passages du Coran avec les Toulbas. En Amazigh pour reprend leurs mots : (Da  yasn It3awan Ligh Da krran Loukran.)
Il parait que La fameuse traduction du Coran avait déjà préoccupé Le professeur avant les années 1990,
3-il avait donné six mètre de tissu pour chaque danseur.
Oui on m’a dit qu’il encourage la culture
locale, les Ahwachs ;Mousems etc.
4- les Ait mhand vous disent que jakbirk était juste.
Bien sur ; moi aussi on m’a dit en Amazigh : Imin Tanout Ag  Ila Lah’kam : c'est-à-dire qu’à Imin tanout était seul Lieu  ou en pratiquait la justice.
5- Jacques Berque aime s’assoir sous un grand noyer au trou jumeaux ; la il écoute les anciens( Imgharens en Amazigh).
Oui ; lui-même dans les Structures sociales en 1955 ; il avait dit ça : le meilleur de  provende je le recueillais presque au hasard à la faveur des tournées dans la montagne.
C’était quelques remarques exprimées dans  un langage simple ; même si l’étude de l’œuvres de jacques Berque reste à faire  sans ignorer certains essais comme celui de Mohammed Bougali ; Claude Lefebure ;jocelyne Dakhlia et autres.
En conclusion ; je peux dire que le vrai tombeau de Jacques Berque se trouve peut être ici chez les Seksawa. C’est pour cela que les associations locales et certains Penseurs qui viennent de l’étranger pour assister aux Mousems ; célébrant la mémoire  vivace de Jacques Berque.


Brahim Abdelwahed ; chercheur.

Marrakech le11-09-2014

Remarque : Ce papier a été transmis à Mr Augustin Berque suite à la publication de son article la légende de Jak birk ; Revue Awal.


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La légende de Jacques Berque

                         La légende de Jacques Berque

J’ai commencé à consulter l’œuvre de Cheihk Jacques Berque très tôt ; à l’âge de vingt six ans quand j’ai terminé mes études en sciences politiques (licence en juin 1980) .
J’ai acheté chez la librairie Chatr les structures sociales du Haut Atlas ; paru en second édition. je m’intéresse à la sociologie à cette époque (j’ai lu Paul Pascon ; mohamed Naji ; Tozy ; Khatibi ,Gelner ;etc)
Malheureusement mes fonctions de cadre administratif et financier ; auprès du ministère de l’éducation nationale  à Rabat : puis à l’université Cadi ayyad de Marrakech, ne m’ont pas permis de poursuivre mes études de 3 cycle que J’avais commencé à Casablanca.
La décennie  1980- 1990 a été consacrée essentiellement au travail administratif.
Au début des années 1990.le ministère de l’éducation m’a chargé d’assurer le contrôle de la gestion comptable de la nouvelle cite universitaire d’Agadir ! Ce qui m’a obligé de faire la navette deux fois par mois ; et par conséquent de traverser le Haut Atlas en passant par Imin Tanout.
J’ai acheté  des livres de Jacques Berque à savoir L’intérieur du Maghreb ; le Maghreb entre deux guerres ; Al Youssi . ; Traduction du Coran ; Al Aguani : musique sur le fleuve ; les Moaallakat : poésie jahilite etc.
De passage à Imin tanout ;je ne rate pas l’occasion de rencontrer des vieux gens du pays pour les interroger sur les souvenir laissés par le Hakim Jacques Berque ; durant son séjour chez les Seksawa.
Maintenant je veux faire un tableau comparatif ; entre votre version de la legende jakbirk et la mienne :
1-   il; enlevait sa casquette en signe de respect ; chaque fois qu’il passait à coté de Lalla Aziza.

Oui ; remarque juste. Il a même offert une belle horloge à la sainte (Tagourramtr) lors de la naissance de ces deux jumeaux.
2-il s’arrêtait souvent devant la mosquée ; et donnait un peut d’argent pour les Toulbas.
Oui on m’a dit qu’il récitait même  certain passages du Coran avec les Toulbas. En Amazigh pour reprend leurs mots : (Da  yasn It3awan Ligh Da krran Loukran.)
Il parait que La fameuse traduction du Coran avait déjà préoccupé Le professeur avant les années 1990,
3-il avait donné six mètre de tissu pour chaque danseur.
Oui on m’a dit qu’il encourage la culture
locale, les Ahwachs ;Mousems etc.
4- les Ait mhand vous disent que jakbirk était juste.
Bien sur ; moi aussi on m’a dit en Amazigh : Imin Tanout Ag  Ila Lah’kam : c'est-à-dire qu’à Imin tanout était seul Lieu  ou en pratiquait la justice.
5- Jacques Berque aime s’assoir sous un grand noyer au trou jumeaux ; la il écoute les anciens( Imgharens en Amazigh).
Oui ; lui-même dans les Structures sociales en 1955 ; il avait dit ça : le meilleur de  provende je le recueillais presque au hasard à la faveur des tournées dans la montagne.
C’était quelques remarques exprimées dans  un langage simple ; même si l’étude de l’œuvres de jacques Berque reste à faire  sans ignorer certains essais comme celui de Mohammed Bougali ; Claude Lefebure ;jocelyne Dakhlia et autres.
En conclusion ; je peux dire que le vrai tombeau de Jacques Berque se trouve peut être ici chez les Seksawa. C’est pour cela que les associations locales et certains Penseurs qui viennent de l’étranger pour assister aux Mousems ; célébrant la mémoire  vivace de Jacques Berque.


Brahim Abdelwahed ; chercheur.

Marrakech le11-09-2014

Remarque : Ce papier a été transmis à Mr Augustin Berque suite à la publication de son article la légende de Jak birk ; Revue Awal.


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La légende de Jacques Berque.

J’ai commencer à consulter l’œuvre de Cheihk Jacques Berque très tôt ; à l’âge de vingt six ans quand j’ai terminé mes études en sciences politiques (licence en juin 1980) .
J’ai achète chez la librairie Chatr les structures sociales du Haut Atlas ; paru en second édition. je m’intéresse à la sociologie à cette époque (j’ai lu Paul Pascon ; Mohamed Naji ; Tozy ; Khatibi ,Gelner ;etc)
Malheureusement mes fonctions de cadre administratif et financier ; auprès du ministère de l’éducation nationale  à Rabat : puis à l’université Cadi ayad de Marrakech, ne m’ont pas permis de poursuivre mes études de 3 cycle que J’avais commence à Casablanca.
La décennie  1980- 1990 a été consacrée essentiellement au travail administratif.
Au début des années 1990.le ministère de l’éducation m’a charge d’assurer le contrôle de la gestion comptable de la nouvelle cite universitaire d’Agadir ! Ce qui m’a obligé de faire la navette deux fois par mois ; et par conséquent de traverser le Haut Atlas en passant par Imi- n Tanout.
J’ai acheté  des livres de Jacques Berque à savoir L’intérieur du Maghreb ; le Maghreb entre deux guerres ; Al Youssi . ; Traduction du Coran ; Al Aguani musique sur le fleuve ; les Moaallakat poésie jahilite etc.
De passage à Imi- n tanout ;je ne rate pas l’occasion de rencontrer des vieux gens du pays pour les interroger sur les souvenir laissés par le Hakim Jacques Berque ; durant son séjour chez les Seksawa.
Maintenant je veux faire un tableau comparatif ; entre votre version de la légende jakbirk et la mienne :
1-    il; enlevait sa casquette en signe de respect ; chaque fois qu’il passait à coté de Lalla Aziza.

Oui ; remarque juste. Il a même offert une belle horloge à la sainte((Tagourramtr) lors de la naissance de ces deux jumeaux.
2-il s’arrêtait souvent devant la mosquée ; et donnait un peut d’argent pour les Toulbas.
Oui ; on m’a dit qu’il même récitait certain passages du Coran avec les Tolbas. En Amazigh pour reprend leurs mots :( Da  yasn It3awan Ligh Da krran Loukran.)
Il parait que La fameuse traduction du Coran avait déjà préoccupé Le professeur avant les années 1990 !
3-il avait donné six mètre de tissu pour chaque danseur de L’Ahwach ;
Oui on m’a dit qu’il encourage même  la culture locale :
 les Ahwach ;Mousem etc
4- les ait Mhand vous disent que jakbirk était juste.
Bien sur ; moi aussi on m’adit en Amazigh : Imin Tanout Ag  Ila Lahkam : c'est-à-dire qu’à Imi –n tanout  seul lieu du Haut Atlas ou  on pratique la justice. 
5- Jacques Berque aime s’assoir sous un grand noyer aux trous jumeaux ; la il écoute les anciens.
Oui ; lui-même dans les Structures sociales en 1955 ; il avait dit ça : le meilleur de  provende ; je le recueillais presque au hasard à la faveur des tournées dans la montagne.
C’était quelques remarques exprimées dans  un langage simple ; même si l’étude de l’œuvres de jacques Berque reste à faire  sans ignorer certains essai comme celui de Mohammed Bougali ; Claude Lefebure ; Jocelyne Dakhlia et autres.
En conclusion ; je peux dire que le vrai tombeau de Jacques Berque se trouve peut être ici chez les Seksawa. C’est pour cela que les associations locales et certains Penseurs qui viennent de l’étranger pour assister aux Mousems ; célébrant la mémoire  vivace de Jacques Berque.


. Brahim Abdelwahed ; chercheur


Marrakech le 11-09-2014

Remarque : ce papier a été transmis à Mr Augustin Berque ; suite à la publication de son article dans la revue Awal : la légende de Jak berk.



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dimanche 30 octobre 2016

Les Bijoux Amazighs de Tiilite

Les Bijoux Amazighs de Tiilite

La fabrication des bijoux a été pendant longtemps au Maroc la spécialité d’artisans juifs. Il semble que ce monopole remonte à une période très ancienne.
Dans les régions rurales du Maroc ; les habitant se fournissaient auprès des bijoutiers vivants dans les Mellahs.
Ces bijoutiers fabriquaient des parures des tribus environnants ; sellons des procèdes et formes adaptés par chaque tribus. Dans les régions du sud Marocaine ; on compte facilement quelques noyaux d’artisans bijoutiers les plus connus à Tiznit ; Tafraout ; Tahla et dans le sud Est Tillite  était autre fois un centre de rayonnement de la bijouterie Amazigh par excellence.
L’argent été le métal caractéristique de fabrication des bijoux ruraux. Cela est du essentiellement à  son cout économique mois cher par rapport à l’or.
Le départ massif des juifs du Maroc durant les années 1960  a bien favorisé la reprise de leurs métiers d’artisans bijoutiers par leurs voisins musulmans qui habitaient à proximité des anciens Mellahs.
Les femmes Amazighs ont accordé aux bijoux une grande importance à la fois comme des objets utilitaires d’une part ; d’autre part comme des éléments nécessaires au bon ornement.
L’importance des bijoux dans la culture Amazigh se manifeste également comme un héritage familial ; qui se transmet de mère en fille.
Les fibules ; les bracelets ; les anneaux ; les colliers etc. sont portés par les femmes lors des fêtes religieuses (ex Tafaska) et des cérémonies de mariage par exemple.
En effet ; le corps a été un support par excellence d’exposition de la beauté de ces bijoux !
Les bracelets amazighs de Tiilite étaient de grande taille ; allant même des fois jusqu’à un poids très lourd ; malgré cela ces pièces d’art amazigh semblent vouloir s’imposer dans l’espace féminin : les bracelets  deux paires avec ; une Tazra du Louban c’est à dire collier de vrai ambre : sont toujours présents dans les cadeaux offerts à la nouvelles mariée (voir Tahrouyt N –Tislit)
Durant les années 1970   au début des vacances scolaires de l’été ; j’ai fréquenté très souvent les boutiques et anciens ateliers des bijoutiers musulmans de Tiilite  .
Certains artisans de  ont fait leurs premiers pas dans l’apprentissage de ce métier noble de bijoutier ; en s’exerçant même dans les petits ateliers de leurs parents.
Atelier du bijoutier Askkak (en Amazigh



Installé au réez de chaussée de la maison ; le bijoutier était autrefois assis par terre sur une natte devant une table basse avec autour de lui ces instruments de travail : l’enclume ; divers pinces (Lkate) marteaux ; Tilima qui servent aux travaux de finission des bigeux etc.
Le foyer constitué d’une plaque de poterie ; dans lequel est déposé le creuset destiné à recueillir les pièces ou les fragments d’argents qu’une fois fondues vont servir à obtenir le lingot destiné à la fabrication des bijoux. Cette phase est appelé Afsay dans le langage des bijoutiers de Tillite.
Afssay se fait souvent au petit matin selon les usages que j’ai moi-même remarqué chez les artisans de Tiilite ; et le bijoutier prend toujours son petit déjeuné dans son atelier la théière prés de sa forge l’artisan Baba X allume sa première cigarette tout en traçant dans son imaginaire la forme que va prendre son objet fabriqué.
L’artisan confectionne des moules de bracelets qui laissent leurs empreintes dans le sables humide. Cette phase est appelée en argot des bijoutiers - Ahayyi n’ Lkilb.-         
Le creuset qui contient le métal à foudre est porté au rouge et le foyer est activé par une soufflerie à manivelle (.lfourj)
Les matériaux employés
L’argent est la base de la bijouterie  de Tiilite ; cette préférence s’explique à la fois par le cout économique et les coutumes rurales reconnues à tout le monde Amazigh.
La pratique de l’or dans les confections des bijoux  est nouvellement introduite à Kelaa Mgouna ; et surtout au début des années 1980. Période récente ou les premières implantions de boutiques de bijoutiers vendeurs des objets  fabriqués  en or ; qui étaient similaires à ceux exposés dans les Saghas(marchés) des grandes villes comme Marrakech ; Fès etc.
Les bijoux techniques des de décoration :
L’ornementation des bijoux est un art très ancien. Elle peut se comparer un langage dont le concept comprend un code ; c’est-à-dire un système de signes utilisés pour établir une communication.
Ce type d’analyse a été repris par Bert Flint dans son ouvrage : formes et symboles dans les Arts du Maroc.
Pour conclure ;il est important de noter que les bijoux du monde rural au Maroc ont principalement comme fonction de promouvoir la vie sociale chez la femme Amazigh comme symbole de richesse et d’appartenance à un groupe déterminé(prestige ;expression d’une préoccupation psychologique)

Brahim Abdelwahed ; Chercheur .  Marrakech le 15octobre 2016
Références bibliographiques :
Bert Flint ; Forme et Symbole dans les Arts du Maroc
David Rouach ; Les Bijoux Berbères du Maroc
Encyclopédie Berbère ; H.Camps-Fabrer : Bijoux
Terrasse : Note sur l’origine des bijoux du sud Marocain ; Hesperis- 1930
Enquête de terrain ; notes prises en été  1980  lors de ma visite aux Bijoutiers de Tiilite.